Un week-end Simca : alors pas de temps à perdre. Prenons la 1100 et partons
par la route pour aller dénicher au plus vite les pièces détachées tant
convoitées.
Au sortir d'un tunnel sombre et humide, la neige est au rendez-vous ce matin. Le paysage
est d'un blanc étincelant sous le soleil qui pointe à l'horizon. La route est
dégagée jusqu'à présent. Il est vrai que le service hivernal est
assuré entre 5 heures et 20 heures. Pour preuve, le chasse-neige rentre de sa
dernière tournée. Le Simca-Unic Marmon a dégagé les deux voies. Cela
vaut mieux, que ce soit dans les montées ou dans les descentes. Au passage, nous croisons une
1301 Spécial sur laquelle trois paires de skis ont pris place sur la galerie. Son conducteur
n'est pas sûr de lui. Il a préféré s'arrêter sur une aire et
s'apprête à chausser les chaînes (peur du verglas ?). Non loin de là,
fin de semaine oblige, un jeune montagnard a sorti sa luge et a prévu de passer sa
matinée en d'incessantes montées puis glissades, trajectoires et rebondissements
dignes d'une spéciale enneigée du Rallye de Monte-Carlo.
Nouvelle année de collaboration avec la section Aquitaine du Club Simca France et,
pour cette troisième édition, un nouveau diorama sur le thème :
« sur la route du ski ».
Cette année, trois véhicules ont pris place sur la route du col
pyrénéen : Simca 1301 Spécial, Simca 1100 et Simca-Unic. Véhicules
strictement d'origine, complétés d'un conducteur pour la 1100, d'une galerie avec
trois paires de skis pour la 1301. Bonne qualité et réalisme de ces miniatures.
À noter toutefois, comme l'ont déjà écrit les revues
spécialisées, des rétroviseurs qui poussent comme des champignons du
XXIe siècle. Le deuxième rétroviseur côté passager,
s'il pouvait être monté en option ou en accessoire, restait majoritairement inconnu sur
les automobiles, sauf pour les conducteurs attelant une caravane ou une remorque.
Pas de difficultés ou de particularités pour les véhicules. Mais,
contrairement aux dioramas classiques, une mise en paysage de montagne qui nécessitait la
création d'un caisson. Le relief apparaissait alors par un fond de vallée
occupé par un torrent, une route qui l'enjambait par un pont au débouché d'un
tunnel transperçant la montagne et autorisant un passage entre vallées.
Si la route était le premier élément du décor fixé avec
cales sur la base, permettant ainsi une profondeur limitant le torrent, la bordure extérieure
du tunnel, en imitation pierre, prenait ensuite place. Deux éléments primordiaux
où, dès le début de réalisation, il a fallu fixer les Simca (et veiller
ensuite à ne pas les abîmer ou les salir). Après, déterminer la hauteur
des bords du caisson qui délimiteront le diorama. Tous les éléments sont alors
en place pour ce qui sera le plus long à réaliser : les rives du ruisseau ainsi
que les pentes irrégulières et abruptes des versants qu'il ne faudra pas oublier
d'enneiger.
La touche finale de cette réalisation, les galets roulés dans le torrent, le
garçon et sa luge et le parapet du pont...
Un bout de Pyrénées sur le stand du Club Simca France pour faire rêver
petits et grands, passionnés d'automobiles.
Texte et photos : Jean-Christophe Audouard
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