Le club SMT Belgique organisait du 13 au 16 mai 2010 le 10^e rassemblement international à Bastogne.
Bravo et merci aux organisateurs !

Après 1 200 km parcourus en deux fois, nous sommes arrivés à Bastogne avec nos deux montures : deux Aronde, sans encombre, ni soucis.

Le site était bien signalé (dans un ancien parc d'expositions). La météo n'était pas de la partie et ceux qui avaient pris l'option « camping » n'ont pas beaucoup transpiré pendant ces trois jours.

Très bon accueil des bénévoles du meeting. Les parkings très clairs et nets. Voitures (environ 400) garées par catégories. Les formalités administratives faites, c'était l'heure du « souper » spécial belge : grosses boulettes de viande à la sauce tomate, frites, salade. Dans les repas, il n'y a ni fromage, ni dessert, ni vin, ni eau de prévus. (1)

Le 14 mai, sous un ciel gris : visite du Bastogne Historical Center. Très intéressant. Visite de la ville en voiture : très chouette, jeune, gaie, sympa : 30 000 habitants environ. Nous n'assistons pas au repas de clôture, mais nous dînons à l'hôtel (fatigue).

Le 15 mai : participation à la balade champêtre organisée, avec contrôles de passages et accueil des localités traversées. Le pot de la Mairie de Bastogne et le défilé dans les rues ont été annulés. (2) Dîner sur le site ; très copieux et varié.

Nous avons eu le temps de voir et revoir toutes les voitures participantes, dont certaines très belles d'après les spécialistes. Le coin de la bourse a été également très fréquenté par beaucoup de monde.

Le 16 mai nous avons quitté la Belgique pour regagner nos pénates respectifs.

Ce n'est pas une légende : nous avons pu apprécier la gentillesse, la gaîté, l'humour, la bonne humeur des Belges.

Par contre, il manquait, sur le plan organisation, de l'animation intérieure et extérieure, de la musique, un speaker, pour attirer l'attention des visiteurs et des participants. Dommage, car le reste était très réussi. (3)
Nous avons retrouvé quelques membres de la région Aquitaine, tels Jérôme, Maël, ainsi que des personnes de Haute- Garonne, du Tarn, que nous avions déjà vues au National de Saint- Jean-le-Vieux. Beaucoup d'étrangers étaient sur place : anglais, espagnols, luxembourgeois, autrichiens, hollandais, allemands, etc.

En fait, de chaque rencontre et chaque entretien, on en retire toujours une bonne impression, quelque chose de positif, sur le plan relationnel.

Ce week-end de l'Ascension, dans ce coin de l'Europe, tout proche de la France, (un peu éloigné pour nous) fut très positif sur le plan touristique avec en plus la passion assouvie pour les inconditionnels de Simca-Talbot.

NDLR : (1) dessert, vin et eau étaient prévus mais en supplément. (2) rançon de la gloire : trop de voitures, l'endroit prévu était trop petit, mais nous avons eu droit à une bière bien fraîche quand même. (3) difficile car il aurait fallu le faire dans autant de langues que de nationalités représentées.

Texte : Nicole RANQUE



L'Ism vue par un Auvergnat

Mercredi 12 mai 2010.

Réveil 6 h 45, on finit de charger la voiture et on part pour se regrouper avec Alain et son Rancho qui est à l'heure. Pause café-croissants à Vichy, l'équipe des Bourbonnais est juste devant nous à Moulins. Arrêt boisson à Méry- Prémecy, la voiture a soif plus que nous car il pleut depuis le départ. Alain est handicapé par la perte d'un essuieglace (côté conducteur évidemment) et roule avec celui de droite décalé. On est à 13 heures à notre restaurant « La Florentine » et on mange tranquillement en attendant l'équipe des Simca 1000 retardée par l'explosion d'une durite juste devant un garage... JAGUAR. Petit retour en arrière, Jacques sur Rallye 1 rouge a disparu du rétroviseur d'Alain qui prévient Georges et ils ralentissent l'allure. Le portable sonne : Françoise signale une importante fuite d'eau. Demi-tour pour venir à son secours. La durite a explosé au collier. Attente de cinq minutes pour laisser refroidir, déplacer les colliers... Du chatterton et c'est reparti, mais la réparation n'a pas tenu. De nouveau arrêt, mais là, la chance nous sourit, Georges a stoppé devant une entrée de cour, un monsieur sort et devant les voitures s'écrie : « des Simca 1000 ! super !... » Après les présentations, nous rentrons dans sa cour et là, surprise pour nous, il restaure des voitures de collection anglaises (Jaguar, Triumph, MG, Austin). Dépannage avec une durite d'occasion qu'il nous a donnée, visite de ses ateliers. Merci beaucoup à ce garagiste qui a voulu rester anonyme, les amateurs de belles anglaises doivent le connaître, il habite Verne. Encore merci à ce garagiste.

À 14 h 30, les équipent se croisent sur le parking dont une partie nous avait été réservée, la route reprend sans nouveaux problèmes, le niveau d'huile est vérifié à chaque arrêt et on arrive vers 19 heures à Sedan. De la frontière, il ne reste que des bâtiments désaffectés et encore pas pour longtemps car ils sont en démolition. Notre propriétaire nous donne les clefs du gîte et on s'installe, les mamans déballent et préparent le casse-croûte, les enfants vont voir les jeux et les papas vérifient la mécanique.

L'équipe Bourbonnaise de cinq voitures dont trois sont à Christian (Rallye 1 rouge, Rallye 2 verte phares carrés et Rancho) arrive juste à temps à Charleville- Mézières pour prendre possession des chambres et manger.

Bilan de la journée, 700 kilomètres avalés en douze heures sous la pluie.

Voilà pour cette première journée.

Jeudi 13 mai 2010.

Après le petit-déjeuner, un coup de peau de chamois et un petit déplacement de 10 km mais la « drache » (pluie fine), selon l'expression locale, nous accueille sous la borne - raté pour la photo ! Après le retrait du sac de bienvenue, nous découvrons le site : un grand parking goudronné avec les voitures regroupées par type, c'est bien un international, on peut voir des voitures d'Espagne, d'Autriche, de République Tchèque ou d'Irlande... Un grand hall est à notre disposition avec l'espace pièces détachées, l'espace repas, l'espace jeux et détente pour les enfants et une estrade au fond pour un orchestre. Nous testons les saucisses / frites à midi et, à l'arrivée d'Alain et Christine de Savoie, on déballe les cartons de la Boutique Simca dont je fais la première installation et que je tiens jusqu'à l'arrivée de la relève venue de Paris.

Je reprends le recensement des Aronde sur le parking, toujours sous la pluie. Le temps de fouiner les pièces et de faire quelques achats, de discuter mécanique, d'échanger des adresses, de prendre des nouvelles de ceux qu'on ne voit qu'une fois l'an parce qu'ils habitent en Australie ou en République Tchèque et c'est l'heure du repas du soir, spécialité locale, boulettes / frites et de la bière, cette dernière avec modération car il faut rentrer au gîte.

Après vérification des numéros de série, seulement deux nouvelles Aronde recensées aujourd'hui.

Côté mécanique, Alain de l'Allier a cherché et trouvé un bouchon de radiateur pour sa Rallye 2 et Alain de la Loire une noix d'essuie-glace pour le Rancho.

Vendredi 14 mai 2010.

Même scénario, peau de chamois et pluie sur presque toute la route jusqu'à Han-sur-Lesse... Les organisateurs nous regroupent dans un champ à côté du restaurant à « prix démocratique », selon l'expression locale. Nous embarquons dans la première navette qui part pour le parc animalier. Le mini bus traverse de grands espaces, pas d'animaux rares mais le cadre est fabuleux, loups ou chats sauvages restent bien cachés, il faut dire que le froid, la pluie et le vent ne sont sûrement pas très motivants... Après une heure de balade nous revenons à notre point de départ. Repas, poisson / frites et bière, les enfants profitent du parc de jeux et Benjamin se blesse au bras gauche qu'il gardera en écharpe pour le reste du séjour. Nous retournons à la gare prendre le train qui nous amène à l'entrée de la grotte. On entre d'un côté et on ressort après une balade de 1,5 km et 450 marches de l'autre côté de la colline, il y avait par endroits plus de 100 mètres de roches au-dessus de nous... Bien sûr les stalactites qui tombent ou mites qui montent sont impressionnantes mais le spectacle son et lumière et les diverses salles sont magiques, sans oublier le coup de canon à la sortie pour apprécier l'écho. Personnellement, j'ai vu les grottes de Postojna en Yougoslavie qui sont semblables et dont le guide nous a parlé en Belgique alors que le guide en Yougoslavie nous avait parlé des grottes de Han en Belgique, les infos se coupent... Avec 13 °C à l'intérieur des grottes, il faisait plus chaud que dehors et surtout plus sec... On rentre à Bastogne sur le site avant de rejoindre notre gîte.

Trois nouvelles Aronde au recensement aujourd'hui.

Samedi 15 mai 2010.

Toujours le même scénario, peau de chamois et pluie, on arrive sur le site pour prendre part à la balade ; après la cohue du départ où nous recevons le carnet de route et la feuille à faire tamponner aux cinq étapes pour obtenir le certificat de participation, nous faisons notre premier arrêt, sac cadeaux et saucisses au fromage / frites à déguster arrosées de bière et une grande nouveauté : LE SOLEIL. Deuxième arrêt, sac cadeau, dégustations de charcuteries et bière. Troisième arrêt à Sainte-Ode pour une dégustation de bière, la « cuvée de la jonquille », vendue à prix démocratique... Le quatrième arrêt locale de gâteaux secs et un café, avec une brocante pour ceux qui aiment chiner. Le cinquième arrêt se fait au Luxembourg dans une station d'essence partenaire où nous faisons le plein, 30 centimes moins cher que chez nous !!! Il y a aussi un espace « supermarché » et un restaurant où certains ont mangé. L'arrivée à Bastogne se fait sous une grande borne et nous pouvons déguster une nouvelle cuvée de bière, une balade à pied jusqu'au char Patton, symbole de la ville et nous repassons par le site, je fais dédicacer une BD pour mon fils qui a toujours mal à son bras.

Une seule Aronde recensée aujourd'hui.

Dimanche 16 mai 2010.

Scénario identique, peau de chamois et pluie. Ménage avant le départ, on charge les voitures et on repart ; miracle, juste après la frontière le SOLEIL perce ! Une petite erreur de navigation à Charleville- Mézières due à des travaux et nous nous arrêtons pour manger sur une aire de repos. Sur le parking, nous croisons des Belges en voitures anciennes de retour d'une balade dans le midi de la France !!! Nous essuyons un violent orage mais la route se poursuit jusqu'à un arrêt technique carburant où l'équipe des Bourbonnais nous double. Je m'arrête après Moulins, l'échappement est vraiment trop bruyant : normal, il s'est cisaillé à l'entrée d'un raccord ! Il manque un morceau, le temps de reculer le silencieux et de resserrer les boulons et on repart en silence. Je garde Alain et Marie Noëlle à manger, les enfants filent au lit car il y a école demain.

Bilan : 1 500 kilomètres sans problèmes majeurs, dommage que le temps n'ait pas été avec nous, quinze jours de plâtre pour Benjamin...

Les PLUS :

Accueil et souci du détail (savon à microbilles dans les toilettes pour ceux qui ont bricolé),
Ambiance chaleureuse,
Pas de barrière linguistique ni monétaire,
Prix du carburant au Luxembourg,
Balade du Samedi avec cadeaux etdégustations.

Les MOINS :

Routes dégradées,
Météo,
Trop de poubelles : six différentes ! C'est écrit dessus dans trop de langues, on passe plus de temps à lire et trouver la bonne qu'à lever le couvercle !

Un grand merci aux organisateurs, le meilleur international que j'ai fait... Un grand merci à l'équipe des Bourbonnais pour leur première participation.

Texte : Philippe CHABASSIÈRE