C'est sur le parking de la gare d'Oloron-Sainte-Marie que nous retrouvons les participants : Éric
et Chantal Mellinger Étoile 6, Christian et Jeannette Sarotte P 60 Montlhéry, la famille
Sylvestre P 60 Étoile 6, dont c'est la première sortie en tant que nouvel adhérent,
Gérard et Pierrette Magne Simca 9, Henri et Carmen Barbet Simca 9, la 1301 spécial break de
Jean-Louis Delpech avec toute la famille, Jean-Michel et Nicole Ranque Étoile Super, Jean-Louis et Josiane
Vergé en TR3 et la Samba cabriolet de madame qui arrive tout droit du Limousin. En tant que nouveaux dans la
région nous sommes très bien accueillis.
Petits rappels : tout le monde a bien ses deux triangles, ses gilets et son « F »
sur la plaque ? N'en ayant pas trouvé à Mauléon, j'en ai fabriqué un avec du scotch
gris, hum pas terrible, Jean-Michel m'en sort un jeu de son coffre et me l'offre, ça fait plus
sérieux ! À peine connu, déjà l'entraide s'installe. Merci Jean-Michel.
Pour une fois, il ne pleut pas et c'est tant mieux (ce n'est pas pour rien que la région est si verte).
9 h 45, le convoi s'ébranle direction le Col du Somport à travers la Vallée d'Aspe, les
villages d'Asasp-Arros, Sarrance et Bedous.
Premier arrêt, juste avant le tunnel, pour découvrir le paysage et écouter les
consignes : allumage des feux de croisement, distance entre les véhicules de 100 m à respecter
impérativement... Los carabineros surveillent !
À la sortie, on laisse Canfranc et sa gare monumentale (ce sera pour une autre fois), descente vers
Jaca, on passe devant le fort de Rapitán (1884/1904), célèbre prison où fut
incarcéré le Maréchal Pétain. Traversée de la ville de Jaca aux multiples garnisons.
On longe le Rio Aragon, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle où pendant quelques kilomètres, on peut
apercevoir le long de celui-ci des mannequins, sorte d'épouvantails, dont personne pour l'instant n'a
trouvé l'explication. S'ensuivent Puenta de la Reina, Alto de santa Barbara, le lac de la Peña, nous
longeons le Rio de Gallego d'un vert magnifique et voici les Mallos de Riglos. Formations géologiques de
300 m de haut, ensemble de monolithes colossaux adossés aux montagnes pré-pyrénéennes
qui font la joie des escaladeurs, une référence à l'échelle mondiale. Halte au village de
Riglos pour le déjeuner sympa et rondement servi, tout le monde apprécie, pas de temps mort et nous voici
repartis pour la visite de ce village typique au pied des Mallos. En route pour le Castillo de Loarré. Deux
P 60 n'ont pas pu monter pour cause de vaporlock, et moi avec la Samba je finis au starter ! (Depuis que j'ai
fait régler les carburateurs, elle marche fort... mais uniquement sur le plat !)
Cette forteresse médiévale, symbole artistique de la Hoya de Huesca et de l'Aragon, la plus
importante d'Espagne, a été fondée par le roi de Navarre Sancho Mayor au début du
XIe siècle. Pour commencer, une vidéo puis visite avec une guide qui parle le
français, donc on va pouvoir être attentif. La muraille avec ses neuf tours, la tour de la reine, le
donjon, les deux enceintes religieuses, l'église San Pedro et la chapelle de Santa Maria. Ce château, plus
grand contexte militaire roman d'Europe est dans un superbe état de conservation et sert de décor au
cinématographe.
Descente vers le camping où les deux P 60 au vaporlock nous attendent. Un brin de pluie nous
rafraîchit, on recapote par sécurité. On se désaltère et surprise, les
propriétaires restaurent une Bagheera, donc la discussion vogue autour de... Bon, ok mesdames, on
abrège !
Direction l'hôtel « la Villa de Ayerbe ». Arrêt photo devant un garage qui
arbore un panneau que je ne connaissais pas avec le Pentastar.
Répartition des chambres, bravo Éric, merci internet et la traduction instantanée,
zéro défaut. Heu... la réceptionniste cause très bien « la
France » ! Ça aide.
Dîner à 21 h 00, récits de la journée, anecdotes diverses,
l'assemblée est plutôt calme, et pour cause, on ne parle pas la bouche pleine en France, ce qui n'est pas
le cas des Espagnols, sans parler de la musique !
Ensuite on aurait bien été à la fête sur la place de la ville, mais la pluie en a
décidé autrement, alors on rejoint nos chambres et notre livre avant de sombrer dans les bras de
Morphée... Doubles fenêtres avec double vitrage plus store : bzzzzzzzzz.
Dimanche, petit-déjeuner en commun pour préparer la journée. Après
vérification des niveaux et fantaisies diverses de nos anciennes, le départ est donné.
Descente (j'adore...) vers le lac de la Peña, ensuite nous prenons une petite route sautillante qui
serpente dans un beau décor en direction du village de Buernés que l'on découvre au détour
d'un virage. Arrivés au « nouveau monastère » (XVIIe siècle),
reconverti en hôtel, il nous est permis de stationner juste devant pour les photos. Nous faisons l'attraction des
touristes.
Descente en minibus vers le Monastério Vierro de San Juan de la Peña qui fut fondé en
l'an 920. Il est en partie troglodyte. Beau travail de nos ancêtres. Symbole de la foi chrétienne dans les
Pyrénées au temps de l'occupation musulmane, ce monastère a été choisi comme
Panthéon par les rois et les nobles d'Aragon-Navarre. Un grand merci à notre traductrice improvisée
de l'équipage Sylvestre car notre guide ne parlait pas français.
Reprise de la route en direction du village de Santas Cruz de la Seros où nous attend le dernier
déjeuner de ce week-end. Village aux cheminées particulières, faites en pierres et de forme
conique, très architecturales !
Pendant le repas, Christian n'oubliera pas de faire la bise à toutes les dames pour la fête des
mères. Bizarre, ils trouvent toujours un prétexte...
Allez maintenant c'est fini, il nous reste encore un peu de route pour le retour, comme vous le voyez sur les
photos le temps se gâte mais pas de pluie. Les cabriolets ont recapoté, on attaque le col du Pourtalet,
heureusement du côté espagnol la pente n'est pas trop raide, c'est quand même (au starter) dans un
beau paysage que l'on arrive aux ventas pour faire le plein des voitures et des coffres.
Tout le monde est satisfait de son week-end et nous nous disons au revoir et à la prochaine. Nous
remercions tous les participants, les Gentils Organisateurs.
Descente du col vers la vallée d'Ossau, encore de somptueux paysages, un peu dans les nuages, les vrais
et ceux de la tête en pensant à ce merveilleux week-end.
Adhisatz
Texte et photos : Jean-Paul et Joëlle Ladégaillerie
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