Voilà quelques temps que nous n'étions pas allés à l'Est de la région.
Alors, quitte à aller dans les Alpes-Maritimes, autant en profiter pour « frimer » un peu
sur la Croisette ! Nous étions neuf voitures, et une vingtaine de personnes à participer.
Éric Muller nous a organisé un circuit pour le moins agréable et touristique. Jugez par
vous-mêmes. Après le café-croissants de l'amitié à Fréjus, nous sommes partis
en direction de Mandelieu par la route du bord de mer de l'Esterel. Les roches rouges de l'Esterel se jetant dans la
Méditerranée sont toujours aussi magnifiques.
Nous avons poursuivi notre balade en bord de mer pour rejoindre Cannes-la-Bocca puis Cannes. Le palais des
festivals, la Croisette, et son incontournable séance photo ! Nos voitures ont autant attiré
l'œil des passants que les Aston Martin et Ferrari locales.
Nous avons ensuite déjeuné à Antibes, dans un restaurant de la vieille ville.
Puis direction la verrerie de Biot, située à quelques kilomètres dans les terres. Cette
verrerie est un véritable site touristique et rassemble plusieurs points d'intérêts majeurs :
la halle des verriers, l'Ecomusée du Verre de Biot, le grand show room, la Galerie Internationale du Verre, une
boutique de décoration, un restaurant. Elle accueille chaque année près de 700 000 visiteurs. Elle
date de 1956.
Petit focus sur la halle des verriers. Le verre n'existe pas sans son maître-verrier. Chaque
création nécessite une présence, une attention particulière. Le maître-verrier est un
magicien qui exploite les secrets de la terre et du feu pour créer le verre ! Il est aussi un artisan et un
grand artiste : l'originalité d'une démarche, un sens inné des volumes et des surfaces et une
créativité toujours en éveil.
Les « gamins » ou apprentis verriers sont embauchés à La Verrerie de Biot
entre 16 et 18 ans. Ils suivent ensuite un cycle de formation qui les amènera en 8 ou 10 ans par sept
grades successifs à celui de maître-verrier. L'organisation du travail prend en compte l'apprentissage avec
l'objectif ultime pour chacun de devenir maîtreverrier. Si celui-ci a la capacité et le désir de
créer, de s'exprimer artisanalement ou artistiquement dans le verre, tout lui a été donné
pour qu'il puisse voler de ses propres ailes. Quinze maîtres-verriers puisent la matière vive dans le feu,
soufflent, créent et façonnent sous les yeux des visiteurs des objets uniques au monde.
Merci à tous de votre participation, et un énorme merci à Éric pour
l'organisation. C'était sa première, et ce fût un succès. Félicitations !
Texte et photos : Stéphane Lefèvre
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