Fontaine-de-Vaucluse n'est pas seulement un joli village du Vaucluse. C'est aussi un village installé
au bord de la Sorgue, laquelle y prend sa source grâce à une résurgence.
C'est le 18 septembre 2011 que nous nous sommes retrouvés pour cette sortie interclubs : Club
Simca France, Matra Forever et Anciens Véhicules de l'Enclave. Au total seize véhicules se sont
rassemblés avec un large panel représentatif de la gamme : Aronde 58, V8, 1000 Bertone, CG,
1100 (six !), 1308, Horizon (deux), Rancho et Murena (deux également). L'affluence est suffi samment rare
dans la région pour la signaler. Je remercie chaleureusement tous les participants !
Bien que septembre soit habituellement ensoleillé dans la région, nous avons été
gratifiés d'une journée pluvieuse. Sans doute en rapport avec le thème du village ! Par
conséquent, le pique-nique initialement prévu s'est rapidement transformé en restaurant en bord de
rivière.
Comme expliqué ici :
« la source résulte de l'émergence d'un immense réseau souterrain. Source fraîche et
paisible en été, bouillonnante et impétueuse au printemps-automne, la Fontaine de Vaucluse,
véritable caprice de la nature, ne cesse d'intriguer curieux et chercheurs depuis l'antiquité. Les eaux
qui bondissent à Fontaine de Vaucluse proviennent de l'infiltration des eaux de pluie et de la fonte des neiges
du sud du mont Ventoux, des monts de Vaucluse et de la montagne de Lure qui représentent un
« impluvium » de 1 240 km2 et dont l'unique issue demeure la Fontaine.
Frédéric Mistral décrivit le secret de Fontaine- de-Vaucluse de la façon
suivante :
Parti pour faire danser les filles de l'Isle sur la Sorgue, le vieux ménétrier
Basile s'endormit à l'ombre d'un chaud jour, sur le chemin de Vaucluse. Apparut une nymphe qui, belle comme
l'onde claire, prit la main du dormeur et le conduisit au bord de la vasque où s'épanouit la Sorgue.
Devant eux, l'eau s'entrouvrit et les laissa descendre, entre deux murailles de liquide cristal au fond du gouffre.
Après une longue course souterraine, la nymphe, au milieu d'une souriante prairie, semée de fleurs
surnaturelles arrêta le ménétrier devant sept gros diamants. Soulevant l'un d'eux, elle fit jaillir
un puissant jet d'eau. Voilà, dit-elle, le secret de la source dont je suis la gardienne, pour la gonfler je
retire les diamants, au septième, l'eau atteint « le figuier qui ne boit qu'une fois
l'an », et elle disparut en réveillant Basile. »
Merci encore à Marie-Claude et Claude Ginoux pour l'organisation de cette si plaisante
journée.
Texte et photos : Stéphane Lefèvre
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