Nous étions restés sur un (très) bon souvenir de la sortie organisée dans la
Drôme, du côté du Mont Ventoux en 2007 par Claude Ginoux. Il faut croire que certains s'en sont
souvenus et du coup, les locaux ont remis ça. Cette fois, ce sont Olivier et Sandrine Blanc avec Fabrice et
Éliane Collet qui ont officié, mais un chouillas plus au nord, entre Bourdeaux et le sud Vercors.
Au départ de Montluel ce dernier samedi de juin, trois voitures seulement. Le grand désert.
Qu'importe, les absents ont toujours tort, c'est bien connu. Nous prenons la route à 10 h 00 et filant droit
vers le sud par les petits chemins, nous sommes à bon port trois heures plus tard et 200 km plus loin.
Dans la superbe forêt drômoise de Saou, au sud-est de Crest, nous attendent avec impatience tous
les autres participants pour un pique-nique champêtre. On dénombre bon nombre de modèles de la gamme
Simca ou Matra : Horizon, Murena, 1000 Rallye 2 et 3, Châtelaine, Ariane, Régence, 1100. Nous serions
bien restés là à perfectionner notre farniente mais le programme de l'après-midi
était chargé : installation au camping de Bourdeaux et... piscine ! Ben oui, le soleil tapait
dur après plus d'un mois de pluies presque quotidiennes. Fallait donc dissiper les mauvais souvenirs par quelques
bains de soleil (avec modération) et siestes bien méritées.
Epuisant, croyez-moi. Le camping offre tout le nécessaire, quatre étoiles obligent. Presque tous
les participants ont choisi un hébergement en « dur » tandis que deux braves campent plus
sommairement, soit sous la tente, soit en profitant de l'option couchette dans la Rancho pour ma part, bien pratique.
Le village de Bourdeaux permet aussi de faire un peu de tourisme à travers les vieilles rues
médiévales, comme vous pouvez le constater sur la photo... En fin d'après-midi, c'est
l'arrivée de l'Aronde des Cuaz. La dernière arrivée sera Cécilia, en 1510, qui avait le
malheur de travailler ce samedi.
La soirée se termine au restaurant du camping à qui nous ne délivrerons pas les
étoiles du Club Simca mais seulement la mention « peut mieux faire » côté
cuisine.
Réveil à l'aube le dimanche car le départ est prévu à 8 h 30.
C'est qu'il y a du chemin à faire pour rejoindre l'étape finale dans le Vercors. Miracle, tout le monde
est à l'heure mais c'est sans compter le mauvais sort qui a décidé de s'inviter : la
Régence de Philippe a cassé une patte support de dynamo en aluminium. Après diagnostic des plus
grands experts locaux, le verdict est sans appel : non réparable sur place, il va falloir fabriquer une
nouvelle patte plus solide en acier et revenir donc la poser plus tard. Décision est prise de laisser la voiture
au camping et de transférer toute la petite famille dans la 1510 aimablement prêtée par
Cécilia qui rejoint Jean-Paul dans la 1100. Le convoi s'ébranle donc à travers la campagne,
empruntant des routes encaissées magnifiques. On s'arrêterait bien pour quelques photos mais le temps
passe, nous avons déjà pris une heure de retard à cause de la panne.
Sur la route de Die (célèbre pour sa Clairette), arrêt dans le village de Pontaix pour une
photo souvenir devant une ancienne peinture murale pour la marque Simca. Tout le monde y passe un par un... Nous
repartons pour attaquer bientôt la montée vers le col du Rousset qui ouvre la porte au sud du Vercors. Le
convoi va bon train dans cette ascension, les moteurs ne chauffent guère malgré la température
assez chaude de ce début d'été. La 1100 et la Châtelaine des drômois ouvrent le bal
avec une telle énergie qu'on a du mal à croire que la plus ancienne des deux a fêté ses
cinquante ans.
Nous arrivons à 11 heures à Vassieux-en-Vercors pour la visite du Musée de la
Résistance, moment instructif et un peu émouvant. Pendant ce temps, les voitures nous attendent à
l'ombre, s'offrant au regard des touristes encore pas trop nombreux avant les vacances d'été. Un
apéritif est improvisé après la visite car il faut bien finir ce qui reste dans les
glacières et nous sommes de plus en avance sur l'horaire du déjeuner prévu vers 3 h 00. Notons
que nous attendons l'Ariane de Franck Morales qui a choisi de différer son arrivée,
préférant lézarder un peu avec les enfants au camping... Dernier repas au restaurant de Vassieux,
avant une dernière danse autour des Simca deux heures plus tard. C'est le moment que choisit Franck pour pointer
le bout de son Ariane, les estomacs dans les talons. C'est le temps des adieux, chacun repart avec le calendrier des
prochaines sorties dans la tête. Le petit groupe qui retourne sur Lyon comporte la 1100 de Jean-Paul et
Cécilia, la Rallye 3 d'Alain Proton, l'Aronde de Marcel et Éliane Cuaz, la Murena de René Mathieu
et la Rancho.
Nous perdrons d'ailleurs mystérieusement la Murena quelques kilomètres plus loin, sans jamais la
revoir. Puis, c'est la 1100 des coordonateurs Rhône-Alpes qui fait des siennes, calant et refusant de
redémarrer. Elle arrivera malgré tout à bon port après quelques séances de
mécanique sur l'allumage. Fin d'un très beau week-end aussi simple que sympathique qui n'a réussi
qu'à une chose : donner envie de revenir ! Ce sera maintenant à la rentrée de
septembre...
Merci aux participants : Claude Ginoux (Horizon), Olivier et Sandrine Blanc (Châtelaine), Fabrice
et Éliane Collet (1100), Franck Morales (Ariane), Gérard Énault et Nathalie (Régence),
Philippe (Régence), Jean-Paul et Cécilia (1100 et 1510), Alain Proton (Rallye 3), M. Charavin (Rallye
2), René Mathieu (Murena), Cyril et Caroline Peret (Rallye), Marcel et Éliane Cuaz (Aronde) et l'auteur
(Rancho).
Texte et photos : Bruno LACOSTE
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