Salon Époqu'auto 2010

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5 au 7 novembre

Rallonge d'une journée cette année pour le salon Époqu'auto de Lyon, vendredi 5 de 10 h à 22 h, samedi 6 de 9 h à 19 h et dimanche 7 novembre de 9 h à 18 h, de longues journées pour fouiner et chercher la pièce qui va bien. Le Club Simca a choisi cette année le thème des beatniks avec le décor et les déguisements.

Départ de Thiers dès 13 h jeudi, j'arrive pour voir la fin de la décoration de la 1100 de Jean-Paul, les murs du stand sont agrémentés de papier à fleurs multicolores et les adhérents ont ressorti de leurs greniers du mobilier et des accessoires d'époque. L'année dernière nous avions gagné le challenge du stand le mieux décoré et le gain a été investi cette année dans les décors, un téléviseur et un lecteur DVD pour présenter les films en vente et les comptes-rendus de nos sorties. Retour à 22 h chez Bruno, mon logeur du week-end, en Rancho.

Vendredi 9 h départ pour le salon, Alain et Christine ont dormi sur place dans leur camping-car, surveillé ma voiture et mis le stand en marche, nous attendons nos visiteurs, Michel, Boule et Christine de Chantelle, Bernard de Vichy, qui roulent tous en Aronde, passent dire bonjour. Le stand des Peugeot 404 avec son âne vivant et ses danseuses du ventre a du succès, l'exposition Alfa Romeo bien complète et les 30 ans de la R5 turbo bien fêtés remplissent le hall d'exposition avec les clubs de marques. L'intendance est assurée par le club et nous faisons deux services avec des tablées de quinze personnes, les desserts maison sont des gourmandises et la pâte de coing de Jean-Paul un régal. La journée est longue et la fatigue nous gagne, il y a eu du monde, les passionnés ont pris un jour de congé pour ne pas rater l'ouverture et les bonnes affaires... Retour à 23 h pour un saut sous la douche et dodo. Une partie de l'équipe est allée voir Deep Purple en concert à la Halle Tony Garnier.

Samedi 8 h 30, on est à l'heure et Alain et Christine ont fait l'ouverture. Je tourne un peu partout pour trouver des cadeaux pour les enfants et des pièces, le contrôle technique de la Monaco ayant fait apparaître une fuite sur un amortisseur, la pose de deux neufs à l'avant s'impose. Des voisins de Thiers passent, d'autres d'Arconsat, aujourd'hui c'est le Puy-de-Dôme qui se promène, je fais deux tours sur les parkings d'anciennes pour compléter le recensement des Aronde, bilan : deux nouvelles. Je croise Gérard Larousse. Echanges de photos avec Éric pour le site internet du club, vérification du fichier adhérents avec Christine et il est déjà l'heure de se séparer et de penser au dodo.

Dimanche 8 h 30 dernier trajet pour une surprise à l'arrivée, les beatniks sont en photo dans Le Progrès ! Un dernier tour auprès des marchands, deux tours sur les parkings pour le recensement des Aronde, une promenade avec les toutous d'Alain et Christine, un tour à la vente aux enchères, (vingt-huit voitures et trente motos, il y en a pour toutes les bourses) et je rentre à la maison, mes enfants découvrent leurs cadeaux et au repas le salon est très commenté.

Bilan : salon très convivial qui m'a permis de rencontrer la moitié des adhérents d'Auvergne, l'organisation a été entièrement repensée, pas en bien à mon avis, certains mélanges d'exposants, marchands, miniatures, clubs, obligeant à des déplacements pas toujours aisés dans la foule, quant à l'ouverture sur trois jours, elle a permis de répartir les visiteurs, il n'y a pas eu de « gros coup de bourre » et la circulation dans les allées a été plus aisée, les marchands ayant pu aussi surveiller plus facilement les pièces et éviter la fauche mais il y a des frais en plus (repas, hôtel)...

Quelques chiffres : plus de 7 000 visiteurs pour vendredi et plus de 35 000 sur le week-end, 476 voitures exposées, 70 journalistes sont venus sur le salon avec pour la première fois un Australien. Il y avait des trous, des stands non utilisés et bouchés par des voitures bien seules et poussiéreuses le dimanche, trop de surface à vendre pour remplir ? Prix au mètre carré cette année, trop cher ?

L'histoire ne dit pas si Cécilia est rentrée sans soucis avec la 1100 dimanche soir, ça devait draguer sur le périphérique...

Texte : Philippe Chabassière

Les Simca ont fait leur trip.

Retour dans le passé pour certains, philosophie pour d'autres, joyeux souvenirs d'un temps où tout était permis (ou presque), il est sûr que le thème choisi cette année pour la décoration du stand au salon de Lyon a marqué les esprits, autant pour ceux qui ont eu le cerveau embrumé par quelque substance virtuelle plus ou moins licite que pour les spectateurs qui se sont pressés en masse pour nous mitrailler.

La décoration sur le thème du mouvement hippie des années 60 et 70 a donc eu son succès avec les quatre stands à l'unisson (Club Vedette France, Club Simca Bertone, Club Bagheera Café). Décoration « flower power » aux teintes colorées les plus variées, allant du rose à l'orange, en passant par des verts psychédéliques ou des bleus planants. Chaque objet évoquait l'ambiance de l'époque, avec une dominante orangée prononcée : meubles en formica, chaises chromées, moquette, poufs pour le côté « bourgeois », canadienne de même couleur et son feu de camp pour le côté campement contestataire et libertaire. N'oublions pas les pièces maîtresses de la décoration : les voitures. C'est la 1301 noire de Yann Charlet qui a servi au côté chic et la 1100 verte de Jean-Paul Poncet pour les hippies, cette dernière ayant subi un embellissement en règle comme cela se pratiquait à l'époque, surtout sur les Coccinelles et Combi VW. Un grand moment de libre inspiration artistique pour nos trois peintres en herbe. Que les braves gens se rassurent, la peinture était à l'eau et a été facilement enlevée.

Petite innovation pour 2010 : ouverture au public dès le vendredi matin, ce qui a obligé à monter le stand dès le jeudi après-midi (merci les RTT). Un grand bazar déchargé du camion et des voitures, qui a vite trouvé sa place une fois les moquettes déployées (il restait encore de la neige de l'an passé), le coin boutique à un bout, l'autre coin repas à l'opposé et, entre les deux, une place suffisante pour notre petite saynète, avec quelques improvisations en fonction des éléments disponibles.

Dans toute mise en scène, il faut des acteurs. Beaucoup d'adhérents se sont heureusement prêtés au jeu, adoptant la tenue en rapport, arborant le symbole « peace and love », les cheveux longs et les vêtements amples à franges et bariolés, sans oublier les lunettes transcendantales de rigueur. Il ne restait plus qu'à se rouler un joint avec l'herbe locale et la moquette puis de faire un sitting autour du feu en grattant la guitare pour parfaire l'illusion. Vous vous amuserez à mettre un nom sur les personnages que vous voyez sur les photos... si vous les reconnaissez ! Bon, nous aurions souhaité comme à l'époque un peu plus de filles dénudées mais comme il y avait des enfants dans la salle... Ouais, pas cool, brother !

Au bout de la première journée, après douze heures de présence, autant dire que nous avions l'impression d'avoir déjà fait notre week-end. Aucun problème pour s'endormir le soir, vous pouvez nous croire. Encore deux jours à tenir, presque un marathon. Mais nous avons tenu bon, sous nos perruques qui grattaient et tenaient un peu chaud.

Ce qui est réjouissant, c'est le frémissement que l'on sent chez les adhérents qui acceptent enfin de participer un peu plus. Ainsi, nous avons été faire notre show en manifestant le samedi, journée syndicale contre le projet de réforme des retraites, dans les allées du salon. Mais rassurez-vous, uniquement pour le shit à taux plein à 60 ans par exemple... Et rebelote le dimanche le matin et l'après-midi pour mettre de l'ambiance et dérider visiteurs et exposants. Cela n'a pas empêché certains de croire à une vraie manifestation en cette période de revendications ou d'autres de rester aussi gais qu'une porte de prison... Mais nous recommencerons.

Sur le stand, on n'oubliera bien entendu pas la boutique, toujours tenue par Cécilia comme une vraie professionnelle (mais dont les affaires ont été moins bonnes que l'an passé) et le coin repas-détente, géré de main de maître par Marie-Claude sans qui rien ne serait pareil. Une organisation sans faille qui a permis à tous (et ils sont nombreux !) de ne manquer de rien à tout moment de ces trois journées.

Le dimanche soir, le démontage a été très rapide et s'est terminé par notre traditionnel casse-croûte, histoire de souffler un peu, de finir les restes et de faire un débriefing, tout en préparant le thème de l'année prochaine. Un plateau de Simca 1000 est à l'étude pour fêter ses 50 ans mais cela dépendra de la place que nous accorderont les organisateurs. La décoration du stand sera décidée lors de l'AG régionale du club début février.

Petit tour des clubs : officiellement trente inscrits pour le concours mais peu de scènes vraiment remarquées ou remarquables. Du très bien chez Peugeot avec les 404 et 504 reproduisant l'ambiance du Maghreb, une danseuse du ventre magnifique et un âne, un vrai, qui a eu son petit succès. Du très beau pour le club Panhard avec un mariage plein de costumes et robes blanches, du classique mais de haute facture avec le garage Shell-Citroën et enfin du champêtre pour l'étal du marché et sa guinguette du club CLVA. Et c'est à peu près tout, les autres clubs se contentant d'exposer simplement leurs véhicules, de manière très inégale, certains posant à même le sol brut un modèle sans aucune explication ou même un minuscule décor. Dommage mais pas toujours facile de mobiliser et de trouver les fonds parfois... Du côté des vendeurs de pièces, pas de nouveautés, pas de prix à la baisse hélas. Il n'y a pas eu de bonnes affaires visiblement. Le filon s'épuiserait-il ? Et puis en ces temps un peu difficiles, il est aussi vrai que l'on regarde à deux fois avant d'ouvrir le porte-monnaie.

Bilan : une ambiance fantastique durant les trois jours, la une de plusieurs médias (Le Progrès du dimanche + photo sur leur site internet, LVA...). Par contre, une petite déception au moment de la remise des prix puisque d'une part peu de clubs étaient présents et que d'autre part nous pensions obtenir une meilleure reconnaissance que le 5e prix sur les six remis. Il semble qu'in fine l'animation ne soit pas prise en compte par le jury, trop restreint à mon avis. Il faut aussi avouer qu'encore bien trop peu de clubs jouent le jeu de la décoration et encore moins de l'animation.

L'année prochaine, nous remettrons ça avec de nouveaux décors et de nouveaux costumes. Espérons que l'ambiance ne fléchira pas !

Texte et photos : Bruno Lacoste

Les sixties

 

Les sixties

 

Les sixties

 

Les sixties

 

Les sixties

 

Les sixties

 

Merci à Philippe et Bruno pour les photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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