Le concours d'idées en 2010, entériné lors de l'assemblée générale
Rhône- Alpes de janvier 2011, avait débouché sur le thème de la course, avec
réalisation soit d'un garage soit de voitures sur un circuit, et pourquoi pas des deux, bien que la surface du
stand, pourtant grande, soit limitée. Avec les 50 ans de la Simca 1000, nous avions même en
projet de proposer un plateau de tous les modèles de la 1000 sur un plateau central, hélas refusé
par les organisateurs du salon qui ont préféré réserver les honneurs à la
Renault 4, avec, il faut le dire, un bien maigre plateau en regard de sa diffusion et des nombreux modèles
qui ont été produits. C'est plutôt un plateau Renault dans son ensemble qui constituait cet espace
central du hall 4, occupé en grande partie par les clubs.
Sur l'espace du club Simca, pas de garage in fine, uniquement la course avec une piste figurée
où deux Simca 1000 Rallye et une 1200 S se succédaient et semblaient sortir de la borne Simca du
club, un peu comme le passage sous le pneu Dunlop du circuit des 24 Heures du Mans. Enfin, une Simca 1000
blanche sur le bord de piste figurait les spectateurs.
Pour une fois, le décor ne nous a pas donné mal à la tête, excepté
peut-être le montage de la borne sans notice, heureusement vite résolu. Quelques bouts de moquette
(toujours aussi lourde à porter et encombrante à stocker), des dalles blanches pour figurer la piste, un
peu de fausse herbe sur les bords, une pile de pneus course et le tour était joué.
N'oublions pas le circuit de modèles réduits Scalextric où tournaient des
Simca 1000, pour le plus grand plaisir des petits… et des grands ! Chez Simca, on pense toujours aux
enfants, d'autant plus que nous sommes tous restés un peu à cette période insouciante de la
vie.
Rappelons que les clubs amis proches de Simca jouent aussi le jeu, autant que faire se peut, à savoir
les clubs Vedette, le club Simca Bertone, les CG et pour les Matra cette année, le club BMR (sachant qu'il y
avait aussi juste en face le club Matra Passion). Pour le BMR, c'est un superbe Rancho
« pompiers » qui retenait l'attention et qui aurait très bien pu agrémenter le
décor de la course, avec un véhicule de secours prêt à intervenir ! Chez les Vedette,
moins facile d'associer ces modèles à la compétition mais un damier disposé au sol donnait
tout de même une petite note sportive.
Parmi les dizaines de clubs présents, malheureusement toujours aussi peu jouent le jeu de la mise en
scène, se contentant d'aligner hélas parfois de poser une voiture sur un sol nu de béton, sans
aucune pancarte explicative. On pouvait tout de même voir de belles réalisations, telle cette 404
transformée en aquarium avec des centaines de litres d'eau (rassurez-vous, dans une bulle étanche), un
beau HY en triperie ambulante, un spectacle de Guignol... Peu d'animations, à la différence de Reims, ce
n'est visiblement pas encore entré dans les mœurs locales. Comme l'année passée, après les
hippies manifestant pour la liberté du joint, les simcaïste déguisés en pilotes ont
arpenté les allées du salon, un volant à la main, parois au ralenti, parfois à fond de
5e, pour dérider un peu la foule qui n'a pas toujours le sourire facile.
Sur les trois jours du salon, puisque désormais le vendredi est une journée complète, il
y a eu un défilé de spectateurs très important, avec une pointe le dimanche, comme d'habitude, le
premier jour étant plutôt réservé aux amateurs en quête de pièces, celle qui
leur manque et au tarif le plus bas, ce qui est une utopie depuis maintenant plusieurs années, la crise n'ayant
absolument pas fait baisser les prix, pas plus que la concurrence d'internet, loin s'en faut !
On notera d'ailleurs que ce salon de Lyon demeure de plus en plus un salon de stands de professionnels, la
timide ouverture qui avait été faite une année avec des emplacements complémentaires en
extérieur n'ayant pas été poursuivie. Bref, rien pour espérer calmer les hausses des prix de
la rouille et du cambouis et un plaisir de fouiner et marchander qui se perd. Il est vrai que les tarifs imposés
par les gestionnaires du parc des expositions et du parking sont forcément répercutés sur les
vendeurs et visiteurs.
Inutile de préciser que le restaurant (et non plus une simple cuisine) du club n'a presque pas
désempli, avec ses deux services chaque midi, précédé comme il se doit d'une pause
apéritif toujours appréciée, l'intendance et le service étant tenus de main de maître par
Marie-Claude, le sourire en plus, aidée par Éliane et Christine. Impossible de ressortir avec la faim ou
alors il fallait être très difficile.
En conclusion, encore un bon et long week-end, même si nous n'avons remporté aucun prix cette
fois (les critères de jugement étant pour le moins mystérieux).
Rendez-vous l'année prochaine sur le thème de... Surprise après la réunion de
février des Rhônalpins.
Texte et photos : Bruno Lacoste
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